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Pucerons sous contrôle et doryphores sous surveillance en attendant la 2ème génération
Depuis deux semaines, le comptage hebdomadaire des pucerons (en pommes de terre de consommation) est réalisé dans 17 champs situés à Arc Wattripont, Barry, Bousval, Bruyelle, Cor-roy-le-Château, Flobecq, Haulchin, Hérinnes, Héron, Houtain-le-val, Huissignies, Liberchies, Pecq, Quartes, Thieusies, Thiméon. Ce suivi est réalisé par le CARAH et le CRA-W. A ce stade, peu de pucerons sont observés et les auxiliaires sont bien augmentation dans la plupart des champs prospectés (Figure 1).
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1) Pucerons sous contrôle et doryphores sous surveillance en attendant la 2ème génération (Louis Hautier, CRA-W)
Depuis deux semaines, le comptage hebdomadaire des pucerons (en pommes de terre de consommation) est réalisé dans 17 champs situés à Arc Wattripont, Barry, Bousval, Bruyelle, Cor-roy-le-Château, Flobecq, Haulchin, Hérinnes, Héron, Houtain-le-val, Huissignies, Liberchies, Pecq, Quartes, Thieusies, Thiméon. Ce suivi est réalisé par le CARAH et le CRA-W. A ce stade, peu de pucerons sont observés et les auxiliaires sont bien augmentation dans la plupart des champs prospectés (Figure 1).
Parmi les insectes utiles contribuant au contrôle biologique des pucerons, les syrphes sont actifs actuellement en pommes de terre. Alors que les larves de ce Diptère se nourrissent uniquement des pucerons, les adultes quant à eux consomment nectar et pollen et viennent visiter les fleurs de pommes de terre (Figure 3). Pour les préserver, il est important d’éviter au stade floraison les traitements insecticides pouvant nuire de manière générale aux pollinisateurs. Si toutefois un traitement devait être appliqué, les produits considérés par Toxibees[1] comme les moins risqués pour les pollinisateurs devraient être préférés : azadirachtine (NEEMAZAL-T/S), chlorantraniliprole (CHLOORANTRABEL, CORAGEN…), flonicamide (TEPPEKI, FLONICASTAR…), pirimicarb (PIRIMOR), spirotetramat (MOVENTO), tau-fluvalinate (MAVRIK).
Quant aux doryphores, ils sont présents en nombre variable suivant les parcelles. Dans les foyers, les plus grosses larves commencent à se nymphoser dans le sol et donneront une deuxième génération d’adultes dans les prochaines semaines. La surveillance doit donc se poursuivre. Pour rappel, un traitement sera recommandé si au moins deux foyers de doryphores (2 à 3 pieds avec des œufs ou des larves) sont détectés par are ou 1 plante sur 3 avec des larves. Il devra être appliqué en localisé sur le ou les foyer(s) si toute la parcelle n’est pas concernée.
[1]L’outil permet le calcul d’un score tenant compte à la fois de la dangerosité de la substance pour les abeilles et de l’exposition en fonction du comportement du produit dans l’environnement.
https://toxibees.certifiedbeefriendly.org/
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